à Rome, vous pouvez vous soigner via le SSN (public) et le secteur privé. Ils se combinent souvent. Vous trouverez ici : comment accéder aux soins, les documents utiles, paiements/remboursements, et quand choisir l’un ou l’autre.

Comment fonctionne le SSN à Rome, concrètement ?
- Inscription auprès de votre ASL → vous obtenez l’attestation et la Tessera Sanitaria (carte de santé).
- Choisissez un médecin généraliste/pédiatre (MMG/PLS) → ordonnances, prescriptions, orientations vers spécialistes.
- Réservations via le CUP (guichet/téléphone/web) avec prescription.
- Ticket et exonérations lorsque prévus (revenu, âge, grossesse, pathologies, invalidité).
- Urgences (Pronto Soccorso) pour les situations aiguës (triage à 5 niveaux).
Points forts : réseau hospitalier, prise en charge des maladies chroniques, hospitalisation couverte.
Limites fréquentes à Rome : délais d’attente pour consultations/examens, disponibilité inégale, barrière linguistique.

Comment fonctionne le privé (avec ou sans assurance) ?
- Accès direct : spécialistes, examens, téléconsultations, et, si disponible, visites à domicile.
- Paiement : de votre poche ou via assurance (remboursement ou direct billing/GOP si prévu).
- Documentation : demandez une facture détaillée (fattura parlante) ; rapports disponibles en IT/EN/FR.
Points forts : rapidité, horaires flexibles, équipe multilingue, accompagnement assurances.
Limites : coûts si non couverts ; certaines polices exigent des pré-autorisations.

SSN ou privé : quand l’un, l’autre, ou les deux sont-ils pertinents ?
- SSN en premier pour : urgences (112/urgences), grands traumatismes, hospitalisations, filières d’oncologie structurées, parties du calendrier vaccinal pédiatrique gratuit, réseaux publics pour la chronicité, la rééducation et les soins palliatifs.
- Privé en premier pour : réduire les délais pour des problèmes non urgents ; garantir la continuité avec le même spécialiste et un suivi organisé ; réaliser les vaccinations de l’adulte et de l’enfant (rappels, voyage, HPV, grippe, etc.) avec des horaires flexibles et la possibilité de coordonner vaccin et visite lors d’un même accès ; bénéficier d’un accompagnement IT/EN/FR et d’un support pratique avec les assurances.
- Visez une stratégie intégrée : SSN pour ce qui requiert le réseau hospitalier, une prise en charge au long cours et les protections publiques ; privé pour accélérer diagnostic et contrôles, choisir votre spécialiste, gérer la langue et l’assurance, et planifier vaccinations et suivis plus librement—tout en gardant un fil conducteur entre les étapes.
Quels documents avoir toujours sur soi ?
- Passeport/ID et Code fiscal (Codice Fiscale) (utile aussi dans le privé).
- Tessera Sanitaria (si SSN) / TEAM-EHIC (si visiteur UE).
- Titre de séjour (hors UE) ou récépissé.
- Police d’assurance : numéro, garanties, contacts, règles GOP/pré-autorisations.
- Anciens comptes rendus, liste des médicaments/allergies.

Je ne suis pas résident à Rome/Italie : qu’est-ce qui change ?
UE/EEE/CH en court séjour
- Avec TEAM/EHIC : soins médicalement nécessaires dans le public (ticket possible).
- Sans TEAM : vous payez et demandez remboursement à votre organisme, ou vous passez par le privé.
UE résident à Rome
- Inscription au SSN (travail, études, famille, S1/S2).
- MG/PLS + liberté d’intégrer le privé.
Hors UE avec titre de séjour et résident
- SSN généralement obligatoire (travail, regroupement familial, protection).
- À fournir : passeport, titre/récépissé, code fiscal, résidence/domicile.
Hors UE non résident (tourisme/court séjour)
- Parcours typique : privé/assurance.
- Pour besoins indifférables dans le public : code STP ; pour citoyens UE non inscrits au SSN : ENI.
- Conseil : une police valable en Italie.
Personnel d’organisations internationales (ex. ONU)
- Souvent non inscrits au SSN → privé avec direct billing ou remboursement ; urgences aux urgences publiques puis remboursement.
Étudiants
- UE : TEAM ou SSN (si résident) ; sinon assurance privée.
- Hors UE : assurance souvent obligatoire ; possible inscription volontaire au SSN (avec contribution) si résident pour études.

Comment réserver des visites/examens dans le SSN étape par étape ?
- Inscription à l’ASL → attestation + carte de santé.
- Choix du MG/PLS.
- Prescription du médecin.
- Réservation via le CUP (guichet/téléphone/web).
- Ticket & exonérations (si éligible).
- Conservez reçus et comptes rendus.
Comment se faire rembourser une visite privée par l’assurance?
- Remboursement : vous payez → vous soumettez une facture détaillée (données patient, acte, date ; pour les vaccins aussi le numéro de lot) + compte rendu/diagnostic si demandé.
- Direct Billing/GOP : l’établissement facture directement l’assureur (une pré-autorisation est souvent requise).
- Avant de réserver : vérifiez plafonds, franchises, documents requis, délais de remboursement et dates limites d’envoi.
FAQ rapides (les plus recherchées)
Puis-je combiner public et privé ?
Oui, souvent la meilleure option : SSN pour continuité/hôpital ; privé pour délais, langue, coordination et assurances.
Je ne suis pas au SSN : puis-je me faire soigner ?
Oui : dans le privé (idéalement avec assurance). Pour les besoins indifférables dans le public, il existe STP/ENI.
Comment fonctionnent les urgences ?
Accès libre pour les urgences ; priorité fixée par un triage à 5 niveaux.
Que couvre la TEAM/EHIC ?
Des soins médicalement nécessaires dans le public, aux mêmes conditions que les résidents (ticket possible).
Téléconsultations et visites à domicile disponibles ?
Dans le privé, souvent oui, si cliniquement approprié.

Checklist immédiate avant de sortir
- ID/passeport et code fiscal
- Tessera Sanitaria/TEAM (si applicable)
- Titre de séjour (hors UE)
- Police (numéro, contacts, règles GOP)
- Comptes rendus, traitements, allergies
Numéros utiles
- Urgence médicale : 112 (numéro unique européen)
- Garde médicale (continuité des soins) : cherchez “Guardia Medica + votre zone/ASL”
Message clé (à retenir)
À Rome, le public demeure central pour les urgences et la prise en charge des maladies chroniques, et les hospitalisations sont possibles tant dans le public que dans le privé. Le privé reste un canal primaire lorsque priment rapidité, multilinguisme, coordination entre spécialistes et une documentation d’assurance irréprochable. Combiner avec discernement les deux voies permet de se soigner mieux et plus vite.
