Par le Dr Matteo Gregori, Chirurgien général à l’Aventino Medical Group, Rome
Quand le temps semble ne jamais suffir
Anna a 42 ans, travaille à plein temps et a deux adolescents. Depuis des mois, elle vit avec une petite tuméfaction à l’aine, gênante surtout le soir, que son médecin a identifiée comme une hernie. « Je n’ai pas le temps pour une opération », se dit-elle à chaque fois. Ainsi, entre réunions, courses et devoirs scolaires, elle décide de repousser.
Un jour, en soulevant un sac de courses, elle ressent une douleur vive. La tuméfaction, qui jusque-là rentrait facilement, devient douloureuse et irréductible. Elle doit se rendre aux urgences : la hernie s’est compliquée et nécessite une intervention immédiate. Ce qui aurait pu être un geste simple et programmé se transforme en opération plus longue et stressante, avec une convalescence imposée qui interrompt complètement sa routine.
Cette histoire est fréquente. Selon le British Journal of Surgery, environ 30 % des patients qui repoussent de petites interventions finissent par les subir en urgence, avec un risque de complications triplé.

De petites interventions qui changent la vie
La chirurgie générale comprend des gestes qui, s’ils sont réalisés à temps, permettent une récupération rapide et réduisent considérablement les risques futurs, surtout grâce aux approches mini-invasives, laparoscopiques ou robotiques.
Parmi les plus courants :
- Hernies abdominales → traitées précocement, elles permettent de reprendre les activités quotidiennes en quelques jours.
- Calculs biliaires → intervenir avant les coliques évite infections et hospitalisations en urgence.
- Néoplasies cutanées → les enlever rapidement réduit les complications et permet, en cas de doute, de diagnostiquer tôt d’éventuelles lésions dangereuses.
Selon l’American College of Surgeons, 80 % des petites interventions programmées se déroulent sans complication, tandis qu’en urgence le risque est multiplié par plus de trois.

L’automne : le moment idéal pour agir
Septembre et octobre marquent un nouveau départ après l’été. C’est le moment où l’on reprend le rythme de travail et d’école, mais aussi le moment parfait pour se consacrer à sa santé. Les températures plus douces favorisent la récupération post-opératoire et permettent de planifier sereinement quelques jours de repos.
Une étude publiée dans les Annali Italiani di Chirurgia montre que les patients qui choisissent d’être opérés rapidement vivent avec moins d’anxiété et reprennent plus vite leurs activités quotidiennes. Au contraire, ceux qui repoussent doivent souvent supporter pendant des mois douleurs, inquiétudes et limitations sociales ou professionnelles.

Ce n’est pas qu’une question de médecine, mais de qualité de vie
Repousser, c’est vivre avec la pensée constante d’un problème non résolu. Des gestes quotidiens – monter les escaliers, faire du sport, porter ses enfants – deviennent source de souci. Affronter l’intervention aujourd’hui, c’est au contraire se libérer de cette angoisse et retrouver une vie pleine, sans limites.
La chirurgie préventive fait partie intégrante de la médecine moderne : elle ne sert pas seulement à soigner, mais aussi à éviter des complications plus graves. C’est un investissement sur la santé, le temps et la sérénité.

Conclusion : mieux aujourd’hui que demain
L’histoire d’Anna montre que repousser n’est pas toujours le choix le plus sûr. Avec l’aide d’un chirurgien expérimenté, de nombreuses petites interventions peuvent être réalisées rapidement, en toute sécurité et avec de courtes convalescences.
👉 Prenez rendez-vous avec le chirurgien général de l’Aventino Medical Group à Rome : ensemble vous pourrez évaluer le meilleur parcours, pour transformer une inquiétude en solution concrète.